mercredi 15 février 2017

Mosaïques animalières sur les façades parisiennes

Des mosaïques animalières il y en a de superbes à Istanbul. Elles témoignent pour la plupart d’un héritage byzantin et décorent l’intérieur d’édifices tels que le palais de Daphné dont les vestiges constituent le musée des mosaïques, ou encore l’église Saint Sauveur in Chora.



A Paris, on peut certainement en admirer dans quelques musées mais elles s’exposent aussi dans les rues pour le plus grand plaisir des flâneurs observateurs et curieux.
Dans le 11e arrondissement, à proximité de la rue de Charonne dans le passage Rauch, c’est une véritable ménagerie qui attire le regard des passants, transformant cet alignement d’ateliers en un parcours original et coloré. 



Leonor Rieti, artiste spécialisée dans le trompe-l’œil, a réalisé cette œuvre étonnante. Les animaux, échappés de leur cage, se sont refugiés sous les arcades pour contempler les passants en toute quiétude depuis 1990. Hôtes d’un palais imaginaire aux piliers surmontés d’une tête de femme sculptée, (peut être Artémis, mythologique protectrice), le rhinocéros, l’otarie, l’ours blanc, le singe, le lion, l’antilope, le dromadaire et la panthère noire n’ont pas trop souffert des intempéries ni de dégradations mal intentionnées.









Pas très loin de là, en suivant l’axe de la rue de Charonne pour traverser le boulevard Voltaire, vous aurez la surprise de trouver une autre panthère, rose celle-ci, et de facture beaucoup moins conventionnelle ! 


C’est l’une des 3 400 mosaïques de l’artiste Invader qui a commencé d’envahir les murs de Paris en 1998 et continue sa stratégie d’envahissement des villes de France et du monde entier… Je vous en reparlerai bientôt.

...Mise à jour
En septembre 2018, dans le passage Rauch, les mosaïques animalières n'étaient plus visibles... sauf le rhinocéros, dernier vestige de la ménagerie. Que sont-elles devenues?




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