mercredi 20 novembre 2013

Escapade automnale sur l’île de Burgaz

Un rayon de soleil fait naître des envies de partir se promener loin de la foule et du bruit.


Burgazada, l’une des cinq îles habitées de l’archipel (Büyükada, Heybeliada, Kınalıada, Sedef adası) est une destination idéale à une heure de vapur depuis l’embarcadère de Kabataş. Les mouettes et goélands accompagnent la traversée et se chamaillent pour attraper les morceaux de simit que leur lancent les passagers.


Une fois débarqué, il ne vous reste plus qu’à flâner au gré de votre fantaisie dans les ruelles du village. Villas et pavillons cossus ou petites maisons coquettes attendent paisiblement le retour de leurs propriétaires qui rentreront ce soir… en fin de semaine ou dans quelques mois…


Les escaliers colorés d'Istanbul, version insulaire!


Un arbre sous protection!




Les volets de la maison-musée de Sait Faik Abasiyanik (Adapazarı, 1906 – Istanbul, 1954), sont clos.


Le refuge du nouvelliste, romancier et poète qui a influencé la littérature turque moderne, n’est, semble-t-il, pas visitable en arrière saison. Par contre, si le cœur vous en dit, vous pouvez découvrir quelques uns de ses recueils de nouvelles. Le Café du coin (Mahalle Kahvesi -1950), traduit du turc par Rosie Pinhas-Delpuech et préfacé par Enis Batur, a été publié par les éditions Bleu autour en juin 2013, faisant suite aux publications récentes de  Le Samovar (paru en turc en1936), Un homme inutile (Lüzumsuz Adam paru en turc en 1948), Un serpent à Alemdag, (Alemdağ’da Var Bir Yilan paru en turc en 1954) et Un point sur la carte, choix de nouvelles les plus représentatives de l’auteur et paru aux éditions Souffles en 1988.


Les phaétons, attendent le client, mais grimper l’un ou l’autre sentier qui mène au sommet de la colline sera l’occasion de grappiller les arbouses acidulées de ce curieux petit arbre qui porte sur ses rameaux à la fois les fleurs de l’année en clochettes et les fruits plus ou moins mûrs nés des fleurs de l'année précédente.



Les paysages qui s’offrent au regard méritent bien qu’on prenne tout son temps pour s’imprégner de ces instants de quiétude.



A l’horizon, la rive asiatique d’Istanbul, tout près et très loin…






3 commentaires:

  1. Une île de rêve… Quant à la maison de Sait Faik, elle est presque toujours fermée, « en restauration » depuis des années….

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour l'info. J'avais espéré que le musée n'était que temporairement inaccessible. Dommage!

      Supprimer
    2. Ce magnifique arbre qui porte à la fois fleurs et fruits est un arbousier que l'on trouve aussi dans le sud de la France.

      Supprimer